Le mannequin américain est vu dans sa forme la plus basique sur une photo partagée par le designer français sur Instagram, démontrant que l'idée de la femme-objet est toujours d'actualité dans la mode. La photo a été postée par le designer français sur sa page Instagram et met en scène Kendall Jenner, un mannequin très connu et la demi-sœur de Kim Kardashian. En juin, lorsque Kendall Jenner fait une apparition surprise sur le podium du créateur français, elle fait déjà la une des journaux. Sur l'image litigieuse, on la voit suspendue à une corde verte, dos à nous, dans une pose semblable à celle d'une danseuse de pole dance, et portant une baguette, des chaussettes roses épaisses et des talons.
Kendall Jenner en pleine réflexion
Puis, dans le confessionnal de l'émission de télé-réalité, la jeune femme de 25 ans a parlé franchement une fois de plus de sa maternité potentielle, en déclarant : Je suis le seul de ma famille qui n'est pas parent. On s'ennuie et on commence à penser à plein de choses quand on est enfermé, et quand j'étais assis chez moi à un moment donné, c'est exactement ce qui s'est passé. Parfois, tout ce que je peux faire c'est dire, uhhhh, quand je vois Stormi Webster, True Thompson, et Chicago West jouer ensemble. Je veux vraiment avoir des enfants.
Kendall Jenner adore baby sitter
Kendall Jenner a brillamment relevé le défi. Le top model a également saisi l'occasion de garder le jeune As pendant quelques heures. Malika Haqq réconforte ensuite Kendall Jenner en lui faisant remarquer qu'elle a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'avoir des enfants. Elle continue, je veux un enfant ! Je suis sûr que quelques jours auraient fait la différence, mais je me dis que c'est comme ça. Plus que je ne le pensais, c'était simple. Elle admet à sa sœur et à Malika Haqq qu'elle aurait pu continuer plus longtemps. Ace est incroyable, aujourd'hui était une journée de folie. Il était incroyablement simple. Le temps que j'ai passé avec lui a été bref.
Sans dessus dessous
Plusieurs personnes ont salué l'esprit provocateur de la pose capturée par le photographe new-yorkais Drew Vickers, assurant que le designer français bouleversait une fois de plus la mode avec son approche de l'esthétique minimale, sensuelle et ensoleillée. De plus, ces réponses irritées se retrouvent dans les commentaires laissés sous la photo : Qu'y a-t-il de nouveau à utiliser une femme en sous-vêtements pour faire de la publicité ? Qui a le temps pour ces mises en scène du corps féminin dans les pires films des années 80 ? Certains ont été irrités de voir que la femme-objet était toujours ancrée dans la publicité ; d'autres, moins dithyrambiques, l'ont été. Clarence Edgard-Rosa, le créateur du magazine Gaze, a répondu qu'il n'en fallait pas moins pour enflammer les réseaux sociaux.
La femme-objet ne fait plus vendre
Cependant, les publicités mettant en scène des femmes en sous-vêtements pour promouvoir des produits tels que la crème, les voitures ou les chaussures sont de moins en moins courantes en raison des mouvements #MeToo et pro-inclusivité qui ont récemment pris le dessus sur Internet. Pire encore, ils ont constaté que les publicités sexistes irritent les clients potentiels et suscitent divers sentiments défavorables, notamment l'agacement, la tristesse, la colère et même le mépris. Selon une étude de chercheurs italiens en psychologie sociale publiée en septembre 2020, les femmes sont moins attirées et moins susceptibles d'acheter des produits annoncés avec des modèles féminins sexualisés que lorsque les publicités sont neutres. Les chercheurs des universités de Padoue et de Trieste ont conclu que les hommes ne sont pas affectés par la sexualisation des publicités. En fait, la publication par Jacquemus de la photo de Kendall Jenner ne fait pas que des heureux. Ils ne se vendent plus, aussi, c'est un autre facteur. pas même avec les hommes.